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Curriculum

par | 8 juillet 2012 | shiva108

Enfance

Né en avril 1968, je suis un peu un enfant de mon temps. J’ai grandi dans une famille très engagée politiquement et pleinement imprégnée des théories, notamment éducationnelles, qui se développaient à l’époque, comme Sommerhill. Durant mon enfance, dans les années 1970, j’ai eu la chance d’avoir un père enseignant, ce qui a assurément participé à développer ma tendance au nomadisme. D’une part, lors des vacances d’été, nous partions chaque année en voyage durant les deux mois de vacances scolaires. Des voyages adaptés au budget limité de mes parents : on mettait la tente de camping dans la 2CV, une carte routière des pays de destination (Yougoslavie, Grèce, Italie, Espagne, Ecosse, Sud de la France) et départ sur les routes, cahin-caha. Avec la deuche, on savait quand on partait, jamais quand on arrivait. J’ai aussi vécu six mois à Berlin-Ouest avec mes parents, où mon père prenait un cours intensif d’allemand. Nous en avions profité pour faire quelques incursions dans un Berlin-Est totalitaire d’une tristesse absolue où résidait une partie de la famille de ma mère.

D’autre part, l’internationalisme était quelque chose de vécu concrètement dans ma famille, très proche des événements dramatiques qui se passaient alors dans les dictatures d’Amérique latine. Cette ouverture au monde m’est toujours restée et je me suis toujours senti faire partie intégrante de l’Humanité, avec toute la compréhension et la compassion que cela implique pour l’Autre et ses souffrances.

Jeunes années

Arrivée l’adolescence, les injustices sociales et l’intolérance ambiantes attisent la révolte. Je me radicalise et, virant libertaire, plonge dans le mouvement punk au milieu des années 1980. Mais plus libertaire que punk, je n’ai jamais cru au « no future ». Le monde était à construire et à panser. Voulant découvrir le monde de manière constructive, je me lance dans des études de soins infirmiers dans l’optique de faire du terrain en Afrique avec le CICR ou Médecins sans frontières. Cependant, plus intéressé à faire la fête, à fumer des pétards et boire des bières avec mes potes, je plante mes études alors que je redoublais le dernier semestre. Commence alors une période de petits boulots : barman dans un club rock-punk, disquaire, chauffeur-livreur. Et de défonce. Pétards, LSD, ecsta, amphètes. Durant cette période, j’ai eu l’occasion de partir deux semaines à Moscou, avec PA un de mes meilleurs potes, pour un séjour assez particulier, durant lequel je suis tombé par hasard sur un ami suisse qui revenait de Beijing avec le transsibérien. Et avec lui toute une équipe qu’il avait rencontrée dans le train et qui rentrait de divers longs voyages en Asie. Cela a tout d’un coup ouvert des perspectives et m’a fait beaucoup réfléchir…

Hervé Stettler sur la place Rouge à Moscou, de retour de Beijing - 1992Longs voyages

Insatisfait de la vie que je menais, je décide de partir découvrir le monde, bien que ce ne soit pas au travers d’une activité professionnelle. Avec PA, qui partage l’insatisfaction de sa propre vie professionnelle et l’envie de partir, on se donne une année pour économiser un max et partir sac-à-dos. On pense à l’Afrique tout d’abord. On se renseigne. Pour un premier voyage, l’Asie semble plus facile. Divers avis d’amis vont dans ce sens. Au terme de l’année, j’ai économisé 10’000 CHF. Je rends mon appartement, quitte mon boulot, fais un départ définitif de Suisse, me réserve la possibilité de m’installer ailleurs si l’occasion se présente.

Ça, c'est mon pote PA... Holi Festival à Pokhara (Népal)Début novembre 1993, aux premiers gels, direction Bangkok avec un billet simple course. C’est « Asia ’94 », mon premier voyage hors d’Europe. Il durera près d’une année: Thaïlande, Malaisie, Singapour, Indonésie, Inde, Népal, Hong Kong, Japon, Chine, retour en Transsibérien de Beijing à Moscou, puis en train jusqu’à Berlin et en autostop jusqu’en Suisse. On le fera ensemble avec PA jusqu’à la fin. Cette expérience scellera définitivement notre amitié et développera une confiance absolue dans l’autre. Encore aujourd’hui, je sais qu’il peut m’arrive n’importe quoi, n’importe quand, n’importe où sur Terre, je peux compter sur lui.

En rentrant de voyage, je travaille dans un établissement pour personnes âgées (EMS), histoire d’économiser à nouveau pour repartir. Deux mois dans le nord de l’Inde au printemps 1995 (« India ’95 ») pendant que je travaille à l’EMS, puis nouveau départ pour une durée indéterminée aux premiers gels de l’automne 1995 (« Asia ’96 »). Direction Bangkok, les trois premiers mois à nouveau avec PA. Nord de la Thaïlande, Laos, Cambodge, retour Thaïlande.

PA retourne en Suisse et je continue avec Karine, une amie de Suisse dont c’est le premier séjour en Asie. Birmanie (Myanmar), nord de l’Inde, puis Tamil Nadu. Karine y poursuit sa route de son côté, tandis que je remonte dans le nord pour passer trois mois à Dharamsala. Je m’y suis converti au bouddhisme. Ce voyage aura duré sept mois.

Sédentarisation, vie de famille et réorientation professionnelle – 1997-2002

Notre maison à cette époque Danielle, Kali et Kaïko

De retour en Suisse, je rencontre une femme avec deux enfants de cinq et huit ans. Je me sédentarise. Insatisfait professionnellement, car surqualifié pour le boulot que je fais – toujours dans les soins en EMS et dans les soins à domicile (CMS), je décide de réorienter mes activités professionnelles en 1999.

Je commence une formation de journalisme et collabore à diverses publications en Suisse romande. Période de vaches maigres et d’investissement familial. On arrive toutefois à partir en famille un mois et demi en Inde en 1998. Les enfants avaient six et neuf ans. Assurément le plus chouette voyage que j’aie fait en Inde. Le rapport avec les indiens est complètement modifié lorsqu’on voyage avec des enfants, leur accueil magnifique.

Kali et Kaïko à Bodhgaya avec nos voisines, des nonnes bouddhistes népalaises

Engagement politique et syndical – 2002-2012

Puis en 2002, on me propose un poste de responsable syndical que j’accepte après de longues réflexions. On se sépare avec mon amie peu après et je retrouve une certaine aisance financière. Mais commence une longue période d’engagement et de militantisme syndical et politique. Des luttes syndicales, des fusions.

En 2006, je suis élu au législatif de ma ville. S’y ajoutent des stands de rue, des récoltes de signatures et des commissions. Je n’ai plus le temps d’entreprendre des voyages à long terme en raison de ma charge de travail. Je dois donc me contenter de mini-trips le temps des vacances. L’Asie, et l’Inde particulièrement, restent une véritable passion et je garde le besoin d’y séjourner régulièrement pour mon équilibre mental (lol). Ainsi, j’ai fait quelques escapades seul ou avec mon amie japonaise de l’époque, en Inde (2005 et 2006) et à Koh Tao (2006) pour y passer le PADI Open Waters (brevet de plongée).

Kazumi, mon amie japonaise

En 2006, je quitte le syndicat et je rejoins le secrétariat du principal parti de gauche de ma région à la veille de plusieurs échéances électorales importantes. J’y deviens webmaster sur le tas, je m’occupe du journal interne, notamment sa mise en page, et réalise les travaux de graphisme produits à l’interne. Durant cette période, mon amie japonaise et moi nous séparons et j’entame une brève relation avec une camarade sud-coréenne rencontrée lors d’un conflit social en Suisse, et je la retrouve à Séoul en 2007 et 2008.

En 2008, temps de vaches maigres à nouveau en raison de la baisse de mon taux d’activité, mon père m’offre un voyage pour mes quarante ans. La réalisation d’un vieux rêve: monter aux sources du Ganges, à Gangotri. On fera ce voyage ensemble en octobre, son premier voyage en Inde. Pas le dernier. Il est par ailleurs dessinateur de presse et aquarelliste. Allez hop, un petit coup de pub: voir ses carnets de voyages.

Mon père, Yves Giroud, dessinateur de presse, aquarelliste et aussi voyageur

Mon père, Yves Giroud, dessinateur de presse, aquarelliste et aussi voyageur

Le lac de Jaisalmer - Yves Giroud (2011)

En 2008 et 2009, je me spécialise en droits de l’Homme à l’Université de Genève (Suisse) et en droit international humanitaire à Sanremo (Italie). Puis je commence un stage de neuf mois au sein du Programme international contre le travail des enfants (IPEC) du Bureau international du travail (BIT-OIT) à Genève en 2009, où je travaille sur des projets web.

En 2010, je continue à travailler à des projets de sites internet pour le BIT et pars un mois en Inde en décembre. Je souhaite me rendre à la Maha Kumbhamela d’Allahabad en janvier 2013 et désire faire connaissance des lieux avant de m’y retrouver avec 70 millions de pèlerins. Je descends ensuite à Gokarna dans le Karnataka, où j’ai rendez-vous avec des amis suisses (dont PA) pour passer Nouvel An.

J’y apprends que je suis engagé dans un nouveau syndicat auprès duquel j’avais postulé juste avant mon départ. J’y commence en février 2011 et j’y assume la responsabilité du secteur de l’industrie graphique  en Suisse romande. En été 2011, comme les deux années précédentes, je vais à Ozora (Hongrie) pour y assister à un des principaux festivals de psytrance d’Europe, sur une semaine. Voyages de trois semaines en bus camping, via la Croatie.

Profonde réflexion

Et début décembre 2011, deux semaines en Thaïlande, sur « little » Koh Chang dans le district de Ranong, près de Koh Phayam. Deux semaines à réfléchir dans mon hamac sur une plage déserte pour aboutir à la conclusion que mon avenir, je le vois sur la route… Il allait être temps de faire un break…

Dessin de Schrank, paru en juillet-août 2011 dans The Independant (Londres)

Ce dessin résume assez bien mon sentiment sur le niveau de la contestation du système en Europe. Site web de Schrank: www.schrankartoons.com

Reprendre la route…

Le RN Haveli Guesthouse à Bundi

Le RN Haveli Guesthouse à Bundi

Un premier projet a vu le jour dans mon hamac: créer un site web de voyage, avec des conseils et des expériences de route, puis de le faire sponsoriser par des marques liées au voyage. D’où le présent site. Mais les sponsors n’ont pas été au rendez-vous.

Plan B qui est arrivé à peu près au même moment que le couac des sponsors: racheter une guesthouse à Bundi, dans le Rajasthan, à une femme indienne avec qui je suis allé à la Kumbha Mela d’Allahabad en 2013 et qui souhaite arrêter son activité pour des raisons de santé. je suis allé sur place à plusieurs reprises, mais j’ai finalement renoncé, estimant la guesthouse non rentable avec une famille à charge.

Andrea, mon amie et furure mère de notre futur enfant

Car entre temps, mon amie est tombée enceinte ! ben oui… Donc plan C. Je suis en train de créer une petite agence de voyage en Inde, pour proposer des accompagnements de voyageurs et des séjours à petits budgets originaux et sympas, ainsi que des séjours en Asie pour la réalisation de carnets de voyage, destinés aux aquarellistes, aux peintres et aux dessinateurs et dessinatrices. j’y travaille actuellement et on espère s’y installer prochainement…

2014

Avec Yohan, mon petit gars, quand il avait tout juste un mois.Mon p’tit gars est né en juillet 😍 !

De 2014 à 2017, période de congé paternité entrecoupé de séjours au Népal, en Inde (dont la Kumbhamela de Nashik en 2015), l’Iran, Hong Kong, le Bouthan et… les îles d’Aran (Irlande), chères à Nicolas Bouvier (oui, je sais, j’ai fait une infidélité à l’Asie, une entorse à mes principes monomaniaques 😂). En repérages pour notre agence de voyage et/ou en accompagnant des groupes.

2018

Puis le temps à passé. Ma compagne s’est révélée être incapable de voyager ou de faire un pas en avant dans sa vie. Notre petit a grandi, nous nous sommes séparés. J’ai dû choisir entre m’installer seul à l’étranger ou rester en Suisse pour être avec mon fiston. J’ai choisi mon fiston, dont je m’occupe maintenant la moitié du temps. L’agence de voyage est en stand by, car je ne peux plus voyager aussi librement qu’avant pour faire des repérages et accompagner des groupes. J’ai aussi retrouvé un job dans une maison d’édition qui publie des bouquins intéressants, comme la série des Grandir en paix, celles des Mix & Remix ou des Chantilèges.

Lors de mes voyages, tu l’auras peut-être constaté, la photo a peu à peu remplacé le texte, faute de temps. Je suis aussi un peu en panne, côté rédaction, mais la photo demande aussi un temps de dingue si tu veux faire des trucs sympas et je n’ai pas le temps actuellement d’alimenter ce site, débordé par mes activités parentales, associatives et professionnelles. Alors voilà, la partie « conseils de voyage » de ce site est un peu en déshérence et ce dernier se transforme peu à peu en portfolio photo.

Période de calme donc côté voyages depuis deux ans, si ce n’est quelques vacances en bus aménagé.

2020

Difficile de voyager ces temps, pour diverses raisons (familiales, Covid & Co). Mais, avec mon père, on s’est tout de même offert un joli cadeau en octobre 2019 pour ses 75 ans et mes 50: le Mustang. Magnifique ! Encore un rêve de plus de vingt-cinq ans enfin réalisé.

Mais on va bientôt reprendre la route avec mon petit gars ! J’ai hâte de lui faire découvrir cette Asie qui me fait vibrer. On devait partir au Népal en avril 2020, mais cela n’a malheureusement pas été possible. Ce n’est que partie remise… 2021 ?

Je te tiens au jus !

Et je reste bien entendu à disposition pour tout renseignement complémentaire sur mes dernières destinations (contact): Bhoutan et Mustang.

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