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Pauvreté et mendicité en Inde

par | 9 juillet 2012 | Conseils de voyage - Inde

Sécurité sociale

L’Inde n’a pas de système de sécurité sociale étatique. En cas d’indigence (maladie, handicap, vieillesse, chômage), c’est la famille qui subvient aux besoins de la personne concernée. Pour diverses raisons, certaines personnes ne peuvent en bénéficier et, pour survivre, doivent recourir à la mendicité, qui est le système de sécurité sociale traditionnel en Inde. Il est donc tout à fait normal pour les indiens de leur donner quelques roupies, d’autant que cela améliore le karma du donateur. Mentionnons aussi que certains groupes sociaux, comme les hijras (travestis ou transsexuels), vivent traditionnellement de la mendicité.

Mafias

Ce système connait des abus et des dérives. Ainsi, dans les grandes villes, ces personnes sont généralement sous la coupe de réseaux mafieux qui les exploitent souvent brutalement. Des mutilations sont parfois effectuées par les « Patrons » pour améliorer les rentrées financières de « leurs » mendiants. L’argent recueilli part ainsi directement alimenter les caisses des mafias.

Les enfants

La situation des enfants qui mendient peut probablement être divisée en deux catégories: les enfants des rues sans famille et les enfants de famille pauvre. En principe, les enfants des rues sont rapidement pris en main par les réseaux mafieux mentionnés ci-dessus. Les enfants de famille pauvre n’ont en principe pas d’autre choix que la mendicité pour survivre, leur famille ne pouvant assumer leur subsistance. Afin de leur donner une chance de sortir de cette situation, l’Inde, avec des organisations internationales (OIT, UNESCO, etc.), a lancé de grandes campagnes de scolarisation incluant des repas à l’école, ce qui offre aux familles une alternative à la mendicité. Il peut cependant arriver que les revenus tirés de la mendicité poussent les familles à envoyer leurs enfants mendier plutôt que de les scolariser. C’est une situation que nous, voyageurs, ne devons encourager.

 

 

Touristes en Inde

La pauvreté extrême est une question qui nous touche toutes et tous, preuve de notre humanité sans doute, et qui entraine généralement un sentiment de culpabilité chez les voyageurs. La tentation est souvent grande de s’affranchir de cette culpabilité en répondant aux sollicitations des mendiants. D’autant que certains sont de véritables pro, qui savent titiller la fibre sensible. Les deux principaux problèmes sont que 1° on se rend vite compte qu’on ne peut résoudre individuellement ce problème endémique et que 2° dans la grande majorité des cas, l’argent qu’on donne soit part dans les caisses des mafias et renforce ces dernières sans aider les mendiants, soit encourage les familles à ne pas scolariser leurs enfants.

Effet loupe

En complément, j’ajouterais que celles et ceux qui sortent des sentiers battus se rendent vite compte que le phénomène de la mendicité en Inde tourne étroitement autour du tourisme. Dès qu’on s’éloigne des sites touristiques, la mendicité diminue très rapidement, preuve que nous avons un effet direct sur son développement.

Quelles solutions ?

Pas de solution miracle bien sûr à ce problème complexe. Mais nous devons être conscients des conséquences de nos actes lorsqu’on voyage. Je pense qu’on doit trouver un juste équilibre entre garder notre humanité et s’affranchir de notre sentiment de culpabilité. Personnellement, la seule réponse acceptable que j’y ai trouvée jusqu’à présent est de ne pas donner d’argent, surtout aux enfants, mais d’offrir à manger: une banane, un samosa, un thali, du riz. Je fais parfois des exceptions pour les personnes très âgées et les hijras. Et je ne donne jamais sur des sites touristiques, afin d’éviter l’effet de « professionnalisation » de la mendicité. Lorsque je donne de l’argent, je donne des sommes correspondant à celles que les indiens donnent aussi, c’est à dire entre une et cinq roupies. L’autre solution, plus constructive à long terme, est de soutenir une des nombreuses ONG qui sont actives dans ce domaine, comme Calcutta Espoir qui offre des parrainages d’enfants des rues (il y en a plein d’autres, mais celle-ci est une des fiables).

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