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Courte semaine à Varanasi

par | 15 février 2013

 Dasaswamedh Road en période de Kumbha Mela

LaviniaOn est arrivés à Varanasi lundi soir, après une semaine épique à la Kumbha Mela, pour venir chercher Lavinia à l’aéroport. Elle est arrivée hier soir de Strasbourg et on est allé la chercher à l’aéroport de Varanasi, le Lal Bahadur Shastri Airport. Initialement, on avait prévu de retourner tous ensemble à la Kumbha Mela, mais PA en a eu sa dose et a décidé de rester à Varanasi pour parfaire son yoga. Lavinia et moi partirons donc seuls demain pour Allahabad.

Déménagement au Yogi Lodge

En arrivant à Varanasi, on a dû trouver un hôtel de libre en catastrophe pour la première nuit. On avait réservé une chambre pour la semaine au Yogi Lodge, mais à partir de mardi seulement et il était complet jusque là. Après une dizaine de coup de téléphone, on a enfin déniché une suite libre mais super chère -5’000 roupies- au Shiva Ganga View Paying Guesthouse à Manasarovar Ghat. Cela nous a tout de même permis de découvrir un peu plus Manasarovar Ghat, qui est en passe de devenir le nouveau quartier des backpackers, ces derniers désertant peu à peu Gaudolia, devenu trop touristique. Du coup, Manasarovar Ghat devient aussi très touristique, tout en restant sympa avec ses petites ruelles et sa vie de quartier. Ça fourmille de routards et de voyageurs résidant à long terme.

L'intérieur du Yogi Lodge vu du premier étage

On a déménagé le lendemain au Yogi Lodge. Je n’y étais jamais descendu, mais c’est un vieux repaire de backpackers depuis le début des années quatre-vingts, situé dans une ancienne bâtisse pleine de charme au milieu de Gaudolia, le vieux quartier de Varanasi. Il n’est pas prêt à être classé dans les cinq étoiles, mais c’est un lieu de rencontre pour les voyageurs et l’ambiance est sympa. Le staff pourrait être plus réveillé, mais le manager assure et compense largement les insuffisances des autres. Ici, c’est à la bonne franquette. Quand c’est complet et que des routards restent sur le carreau, les matelas fleurissent de ci, de là, dans les espaces communs pour dépanner le temps nécessaire. Pour le resto, correct sans plus, il ne faut pas être pressé. Les commandes sont régulièrement oubliées ou prennent des plombes. Mieux vaut donc s’inquiéter au bout de quelques dizaines de minutes si rien ne vient.

En arrivant, on nous a filé une chambre borgne un peu glauque. PA a râlé, voulait changer d’hôtel et finalement on nous en a donné une autre, avec fenêtres, bien plus sympa, qui se libérait peu après.

En fin de semaine, le manager du Yogi Lodge acceptera volontiers, pour dix roupies par jour, de garder jusqu’à notre retour de la Kumbha Mela un gros sac rempli d’affaires dont on n’aura pas besoin à Allahabad.

Plan d'accès du Yogi Lodge, donné à la réception. Bonne chance ! lol

50’000 kilomètres à travers l’Inde en vélomoteur

Alain Carrayol, 50'000 km au compteur de son vélomoteur indienDurant la semaine, on y a fait pas mal de rencontres, notamment un voyageur français un peu particulier. Alain Carrayol, jeune et actif retraité, a une soixantaine d’années. Il en est à son trente-cinquième séjour en Inde. Durant ses visites, il a parcouru plus de cinquante mille kilomètres dans le pays en vélomoteur, périples dont il a tiré plusieurs livres de photos. Il part à la Kumbha Mela durant la semaine, mais ne sait pas où il va loger, ni comment ça se passe. Il angoisse un peu, suite à une discussion avec deux femmes françaises qui en reviennent aussi et qui y ont plutôt mal vécu le manque de confort. Elles n’ont pas réussi à s’y nourrir correctement, ni à s’y loger.

On fait donc part de notre expérience à Alain en lui donnant les conseils nécessaires à bien vivre son séjour à la Kumbha Mela. On lui donne aussi les coordonnées du camp de l’avocat, au besoin. On l’y retrouvera d’ailleurs la semaine prochaine avec Lavinia.

En train de tomber malade

Je me prends la tête avec la connexion Internet dans ma chambre du Yogi Lodge...

On n’a pas fait grand-chose de concret durant la semaine. Des balades, un peu de shopping. J’ai essayé de rattraper mon retard avec mes articles pour le site, car je n’ai rien rédigé de toute la semaine à la Kumbha Mela. Pas vraiment eu le temps… J’ai aussi essayé de mettre en ligne des photos de la Kumbha Mela, mais la connexion est tellement lente ici, que j’ai dû aller à l’essentiel en effectuant une stricte sélection des meilleures photos.

De plus, je suis mal fichu depuis le début de la semaine. Un peu de fièvre, des maux de tête, une grande fatigue et une méchante toux bien grasse m’ont obligé à prendre des antibio. Certainement les suites de mes diverses insolations à la Kumbha Mela et de notre trajet d’Allahabad à Varanasi sur le toit d’un bus. Je n’ai donc pas l’âme trop vagabonde ces jours. D’autant que l’ambiance à Varanasi est plutôt pourrie.

Varanasi après la Kumbha Mela

La queue pour le Golden Temple s'étire sur des kilomètres

Bon nombre de pèlerins qui vont à la Kumbha Mela passent ensuite à Varanasi pour y terminer leur pèlerinage par un bain dans le Gange et une visite au Golden Temple de la ville. La ville est donc complètement saturée. Tout le centre-ville est maintenant interdit aux véhicules, mais même cela ne suffit pas à le désengorger. Bien que ce soit mon cinquième séjour dans cette ville sainte, je n’ai jamais vu autant de monde dans les rues et sur les ghâts. La queue de pèlerins qui attendent pour aller au Golden Temple fait plusieurs kilomètres de long et se repend dans tout le centre ville. Des barrières en bois ont été installées dans les rues durant la semaine pour canaliser cette foule. Tous les hôtels sont complets. De nombreux sâdhus, dont pas mal de nagas, ont élu domicile sous des abris de fortune le long des ghâts.

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Ambiance électrique à Varanasi

Une touriste japonaise arrive au Lotus Lounge

Un pseudo-naga pathétique sur les ghats de VaranasiLe tourisme occidental et asiatique (beaucoup de japonais et de coréens) semble avoir explosé de manière exponentielle ces dernières années, avec une invasion de photographes amateurs qui se croient en plein safari, mitraillant sans respect tout ce qui bouge. Et à côté s’est bien entendu encore développée l’industrie de l’arnaque, au sein de laquelle les sâdhus qui s’exhibent sur les ghâts ne sont pas en reste, d’ailleurs. Les seuls rapports possibles ici avec les indiens sont mercantiles, ce qui est particulièrement pénible après la semaine que je viens de vivre avec les râjasthânis à la Kumbha Mela.

Un sadhu sur les ghats de Varanasi

Résultat : une ambiance complètement électrique, tendue, explosive. Les gens sont à cran, de plus en plus agressifs, et je peux le dire, c’est mon pire séjour à Varanasi. Quel dommage, quelle tristesse ! J’y retrouve maintenant ce qui m’avait fait détester Agra il y a vingt ans. Celles et ceux qui souhaitent visiter la très sainte et millénaire Varanasi, qui reste une superbe ville pleine de charme, ont dorénavant tout intérêt à y aller hors saison, même s’il faut endurer des températures élevées.

Balades dans la vieille ville

Notre sac en pleine customisation

Un éléphant dans les rues de VaranasiOn s’est tout de même pas mal baladé dans la ville durant la semaine. Assez peu dans le centre touristique. On s’est plutôt dirigé vers les autres quartiers commerçants du centre-ville. Des balades découvertes surtout, mais aussi pour acheter deux ou trois trucs, notamment un grand sac pour laisser des affaires à Varanasi durant notre deuxième séjour à la Kumbha Mela. On a ainsi trouvé une petite boutique de sacs, qui non seulement en vendait, mais les fabriquait et réparait d’anciens sacs pourris. On a ainsi pu faire customiser notre sac, auquel manquait une sangle pour le porter à l’épaule. 

Un fabricant de cerf-volants dans son échoppe

Comme d’habitude en Inde, dès qu’on fait deux cents mètres en dehors des circuits touristiques, on ne voit plus un occidental.

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Old times

Feu le Shankari LodgeLors de nos balades dans la vieille ville, on est repassé au Shankari Lodge, qui était la guesthouse où PA et moi étions descendus en 1994 lors de notre premier voyage en Inde. La lodge a fermé depuis. La ruelle qui y mène est jonchée de gravats et pue la merde à plein nez. Alors qu’on guigne par dessus la porte basse, le proprio, fuyant, vient juste nous dire «closed, closed !» avant de détaler. Si ma mémoire est bonne, il avait déjà pas mal de problèmes psy du temps où ses parents tenaient la guesthouse. J’ai encore souvenir de ses crises de colère lors de violentes scènes de ménage au milieu de la nuit. Il n’aura assurément pas pu poursuivre une activité hôtelière après la retraite de ses parents. Dommage, car le bâtiment était plein de charme et c’était un chouette lieu de rencontre entre routards.

Autre lieu que j’ai retrouvé avec beaucoup de plaisir: le Keshari Ruchikar Byanjan Restaurant, toujours ouvert, qui était devenu une étape quotidienne lorsque je suis venu à Varanasi en 2005. Situé au premier étage sur Dasaswamedh Road, c’est un coup de cœur. La cuisine y est excellente et le staff sympa. Il est essentiellement fréquenté par des indiens, on y trouve toujours de la place et, contrairement aux commentaires du Lonely, nous y avons été servis rapidement.

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Balades sur les ghats

Les ghats by night...

Malgré les torrents de touristes qui s’écoulent le long des ghats, ces derniers restent un des chemins les plus faciles et les plus rapides pour se déplacer dans les quartiers qui les bordent. On y a donc pas mal circulé. Ça reste toujours très photogénique et, inévitablement, on a rejoint les essaims de photographes amateurs…

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Arrivée de Lavinia

Lavinia sur la terrasse du Ganpati Guesthouse

Hier, nous avons loué un taxi pour aller chercher Lavinia à l’aéroport. Elle arrive de Strasbourg pour aller à la Kumbha Mela avec nous et aurait souhaité venir plus tôt, mais en a été empêchée pour des raisons professionnelles.

Pour réserver le taxi, on est passé par le Yogi Lodge. Un pre-paid taxi coûte en principe 650 roupies de Dasaswamedh Road à l’aéroport (aller simple), mais avec la Kumbha Mela tout était complet. On a dû se replier sur un 4×4 Deluxe à 2’000 roupies, c’est tout ce qui restait.

Le Lal Bahadur Shastri Airport, l’aéroport de Varanasi

Le vol interne de Lavinia, en provenance de Delhi via Gaya, était annoncé à 16 heures. On avait prévu large avec le taxi, vu la foule et les bouchons à Varanasi ces jours. Départ à 13h00 pour être sur place à 15h, l’aéroport de Lal Bahadur Shastri étant à 35 kil’ de la ville. Comme ça, on avait assez de marge. Bien nous en a pris, car des bouchons, on en a eu en chemin. On est arrivés sur place vers 15h, après être finalement partis du centre-ville avec une demi-heure de retard.

A l’arrivée, ce fut le choc: l’ancien bâtiment colonial qui faisait office d’aéroport encore en 2005 et devait dater des années 1920 a fait place à un énorme bloc de verre et de béton tout neuf. India on the move… ?

Ayant une heure à poireauter et un petit creux, on s’est cherché un coin pour croquer un truc. Une basse bâtisse en bordure du parking arborait un panneau Snack-Restaurant. On s’y est donc dirigé. Portes closes et gravats à l’intérieur. Pas le bon plan…

Ticket d'entrée dans l'aéroport de VaranasiA l’extérieur du bâtiment principal se trouve aussi un guichet à snacks qui n’avaient pas l’air appétissants. On a donc voulu se replier sur un resto à l’intérieur de l’aéroport, mais c’est pas si simple… Arrivés aux portes d’entrée, un flic nous en refuse l’accès, on doit payer pour accéder à l’intérieur de l’aéroport: 45 roupies pour trois heures… à payer au guichet à côté. Le problème pour les fumeurs, c’est que la sortie est théoriquement définitive et qu’il n’y a pas de zone fumeur dans l’aéroport. Tu es donc censé repayer à chaque entrée. Mais bon, les flics sont relativement cool et il est possible de négocier si on n’abuse pas…

Le resto bôf… rien à signaler… J’ai commandé un paratha quelconque et hors de prix, puis on s’est dirigé vers les arrivées à 16 heures. « Delayed », le vol de Lavinia. Sans plus d’explications. On attend. 16h30. 17h. 18h. 18h30. Des cohortes de touristes débarquent régulièrement. L’habilement de certains fleure bon l’expédition amazonienne ou la nostalgie coloniale, particulièrement chez les français. Mais pas de Lavinia. Vers 19 heures enfin, son avion atterrit.

Après de chaleureuses retrouvailles, on rappelle notre longanime taximan qui venait de partir manger et on s’engouffre dans son 4×4, retour à la guesthouse dans une Varanasi toujours congestionnée. Le taxi ne peut toujours pas accéder au centre-ville et on termine donc le trajet à pied. Lavinia, ayant retrouvé la chaleur indienne, rayonne. Le climat sibérien de Strasbourg est son calvaire. Fille du sud et du soleil, le froid lui est insupportable.

Jour de pluie

Lavinia et PA font connaissance...

Aujourd’hui, il pleut à verse. Les bouses de vache couvrant les ruelles de Varanasi se transforment en une épaisse couche de boue fécale glissante. Je suis toujours mal fichu et je reste à l’hôtel, tandis que PA et Lavinia partent faire du shopping. Comme ils ne se connaissaient pas encore, c’est pour eux l’occasion de se découvrir.

Direction la Kumbha Mela

Demain, Lavinia et moi partirons donc à la Kumbha Mela, alors que PA restera à Varanasi pour faire du yoga. Il va aussi changer d’hôtel, ayant trouvé une chambre au Leela Guesthouse sur Manasarovar Ghat, juste à côté de ses cours de yoga.

Perso, je dois avouer avoir aussi eu ma dose de la Kumbha Mela, mais comme j’ai insisté pour que Lavinia y vienne, je ne vais pas la laisser y aller seule… D’autant que je me réjouis de voyager avec elle.

Demain, on va partir tôt de crainte que les bus soient surbondés, comme c’était le cas dans le sens inverse.

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