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Photographier en Iran

par | 9 juillet 2012 | Conseils de voyage - Iran

Faire de la photographie en Iran demande de la prudence et une certaines sensibilité.

Les interdits

De la prudence car il est strictement interdit de photographier bon nombre de lieux et de personnages et le pouvoir rigole pas trop avec ça…:

  • toutes ce qui touche à l’armée et à la police: flics et militaires, bâtiments, terrains, véhicules y compris,
  • les bâtiments d’Etat, que ce soit de l’administration, des gares, des terminaux de bus, ou autres.

L’intérieur des véhicules qui passent sur les routes longeant les camps militaires sont surveillés par vidéo-caméras.

Anecdote: un car de touriste roulait le long d’un de ces camps. A l’intérieur, un touriste tenait son appareil photo à la main, visible depuis l’extérieur, mais sans prendre de cliché. Le camp paraissait désert, personne en vue. Le car s’est néanmoins fait arrêter par une patrouille militaire quelques kilomètres plus loin, car la sécurité du camps a vu l’appareil à travers la vitre du car grâce à son système de vidéo-surveillance. Les soldats ont vérifié chaque photo de chaque appareil dans le bus pour s’assurer qu’aucun cliché du camp n’avait été pris. Ils ont, paraît-il, pris leur temps.

De nombreux bâtiments ou leurs murs d’enceinte affichent des pancartes interdisant explicitement de les prendre en photo. Les kalachnikov des gardes sauront dissuader les éventuels téméraires…

Mosquées

L'intérieur d'une mosquée à ShirazDe même qu’il est généralement autorisé aux non musulmans de pénétrer dans les mosquées (à quelques exceptions près, notamment à Qom et Mashhad), en photographier l’intérieur ne pose pas de problème dès lors qu’on fait preuve du minimum de retenue et de discrétion qu’on est en droit d’attendre d’un touriste dans un lieu de culte et de recueillement.

Il existe cependant quelques exceptions, comme le Aramgah-e Shah-e Cheragh, le « Holy Shrine » de Shiraz, où il est interdit de pénétrer avec un appareil photo (et quel dommage !). Des consignes gratuites sont à disposition à l’entrée du bâtiment.

Il arrive également qu’il soit possible de photographier les espaces extérieurs de la mosquée, mais pas la salle de prière elle-même. Perso, quelle que soit la mosquée, je demande toujours à quelqu’un s’occupant des lieux si 1°: je peux entrer, 2° s’il est possible de photographier.

Les iraniens, les iraniennes et la photo

Les hommes

Photographier les hommes en Iran ne pose pas de problème, pour autant qu’on ait préalablement demandé l’autorisation. Ils apprécient même d’être pris en photo. Je pense que plus de 95% des hommes à qui j’ai demandé ont accepté, mais ce n’est donc pas automatique. Certains viennent eux-mêmes demander à être photographiés, comme le poseur ci-dessous qui est venu vers moi dans un bazar et a immédiatement pris « la pose d’enfer » avant même que j’aie enlevé le capuchon de mon objectif.

Le poseur du bazar de Tabriz...

Les femmes

Mohsen et Athena

Photographier les femmes, c’est une autre histoire, du moins lorsque l’on est un homme (il semble que les réactions soient très différentes s’il s’agit d’une photographe). Mais ça reste très personnel. Certaines l’acceptent sans problème si l’on est dans le cadre d’une relation interpersonnelle et qu’on a déjà discuté un moment ensemble; d’autres pas. Elles acceptent aussi plus facilement pour les photos de couple que seules. Perso, je n’ai pas osé demander à faire des portraits de femmes que je ne connaissais ni d’Eve, ni d’Adam, surtout après avoir constaté les réactions à mon objectif dans la rue.

Pour Sarah, réceptionniste dans un hôtel, ça ne posait aucun problème de poser pour une photo. Mais nous avions déjà bien discuté auparavant. De plus, elle a choisi un moment où aucun homme n'était présent à la réception.

Une chose est certaine: les femmes iraniennes n’apprécient pas du tout d’être prises en photo par un inconnu et mises devant le fait accompli. Lorsqu’elles voient pointer le bout d’un objectif et qu’elles en ont le temps, elles tourne le dos ou se cachent derrière leur foulard. Lorsqu’elles n’en ont pas le temps, leur regard est suffisamment explicite. Je n’en avais pas conscience au début de mon séjour, puis je m’en suis rendu compte assez rapidement en regardant en détail mes photos à 300 ou 400% sur mon écran d’ordi, le soir. Quelques exemples (détails agrandis des photos):

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